La circulaire du ministère de l’Intérieur du 30 avril 2019 vise à « faire évoluer le dispositif de participation citoyenne dans le cadre de la police de sécurité du quotidien pour renforcer le lien entre les élus, la population et les forces de sécurité de l’Etat (FSE) ».
Instauré par la « circulaire Guéant » du 22 juin 2011, la participation citoyenne première formule avait pâti d’une confusion avec l’initiative « Voisins vigilants » mise en place par une société privée et vendant aux communes des affiches et pictogrammes ainsi qu’une prestation d’animation d’un réseau d’alerte via une application mobile.
Nouveau logo, label déposé à l’INPI, la « participation citoyenne est un dispositif « entièrement gratuit et le seul à impliquer les Forces de Sécurité de l’Etat ». Il faut d’ailleurs une convention signée entre l’Etat et la commune pour que soit mise en œuvre la participation citoyenne qui « se caractérise par le rôle pivot confié au maire ».
Concrètement, des « citoyens référents » bénévoles, se portent volontaires auprès de la mairie et sont sensibilisés par les FSE pour acquérir une culture de prévention de la délinquance leur permettant d’exercer une attention particulière dans leur environnement de voisinage et de faire, au besoin, des signalements aux FSE.
Les citoyens référents n’ont aucune prérogative de puissance publique ni ils ont vocation à exercer seuls ou en groupe des missions de surveillance de l’espace public.
Selon les premiers retours d’expériences, les dispositifs sont efficaces à deux conditions :
si les citoyens référents sont bien informés et formés et si le dispositif est animé par la commune avec un correspondant police ou gendarmerie dédié.